À partir du 1er janvier 2026, les automobilistes de la Moselle qui conduisent sous l'emprise de drogues seront confrontés à une suspension de permis d'une durée de six mois, une augmentation significative par rapport aux quatre mois précédents. Cette décision, annoncée par la préfecture, vise à répondre à une hausse alarmante des suspensions liées aux stupéfiants, qui ont représenté 44 % des cas en 2024, contre seulement 28 % en 2020.
La lutte contre la conduite sous l'emprise d'alcool ne change pas : la suspension reste entre trois et six mois, en fonction du taux d'alcoolémie du conducteur. En revanche, les refus d'obtempérer seront également passibles de sanctions renforcées. Désormais, un automobiliste qui refuse de se soumettre peut voir son permis suspendu pendant huit mois, et jusqu'à dix mois en cas de circonstances aggravantes ou de récidive.
Cette initiative s'inscrit dans une démarche plus large de la préfecture, qui vise à promouvoir la sécurité routière et à réduire les comportements à risque. Selon un expert en sécurité routière de l'Institut français des statistiques, ces mesures devraient avoir un effet dissuasif sur les comportements dangereux liés à la consommation de substances psychoactives.
La préfecture de la Moselle espère ainsi contribuer à une diminution des accidents de la route et à une meilleure sécurité pour tous les usagers. Avec cette nouvelle règlementation, la région souhaite également sensibiliser le public aux dangers des conduites addictives et à la nécessité de respecter la loi pour protéger sa vie et celle des autres.







