Le 7 décembre dernier, un incident choquant a eu lieu à bord d'un TGV reliant Nîmes à Lille. Une femme de 42 ans a été placée en garde à vue après que des passagers alertés ont constaté qu'elle maltraitait son fils de six ans. Selon les témoins, la mère aurait violemment saisi l’enfant par les cheveux, le tirant vers elle pour le corriger, avant de lui frapper la tête à plusieurs reprises contre la tablette du train. Elle aurait également étrangler son fils dans un accès de colère provoqué par un accident impliquant une canette de soda.
Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République de Meaux, a confirmé ces actes de violence inacceptables. Des voyageurs, après avoir assisté à ces scènes, ont immédiatement signalé la situation au numéro d'urgence 3117, permettant ainsi l'intervention rapide des forces de l'ordre à la gare de Marne-la-Vallée.
Cette intervention, saluée par Sarah El Haïry, haute-commissaire à l’Enfance, montre l'importance de la vigilance collective face à de telles violences. "Grâce à leur alerte, un enfant victime de violences a pu être mis à l’abri", a-t-elle souligné sur les réseaux sociaux, en appelant à ce que chacun reste attentif à des situations potentiellement dangereuses.
Martine Brousse, cofondatrice de l'association La Voix de l’Enfant, a également exprimé son choc face à cette attaque : "Il n'est pas acceptable que des enfants subissent de telles violences. La réaction des passagers démontre un réflexe protecteur essentiel".
Suite à son arrestation, la mère, domiciliée à Nîmes, a été escortée au commissariat de Chessy-Lagny-sur-Marne, où elle est toujours en garde à vue. L’enfant, orphelin de père, a été confié à l’Aide Sociale à l’Enfance dans le cadre d’un “accueil temporaire” de 72 heures, tant que la situation sera évaluée. À cette étape, il est important de rappeler que la mère n'a aucun antécédent judiciaire, ce qui rend cet incident d'autant plus préoccupant.
Alors que ce fait divers soulève de nombreuses interrogations sur la violence familiale, la société civile est en émoi face à la brutalité de certains comportements. Un message fort semble émerger : il est crucial de protéger les plus vulnérables et d'oser intervenir dans des situations où la sécurité d'un enfant est en jeu.







