L'aspiration d'un ministre : vers une interdiction du protoxyde d'azote

Une législation en préparation pour contrôler l'usage du protoxyde d'azote.
L'aspiration d'un ministre : vers une interdiction du protoxyde d'azote
Une bouteille de protoxyde d’azote, communément appelé « gaz hilarant », à Bertrange, en Moselle, le 6 août 2025. JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN/AFP

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a récemment exprimé son souhait que le protoxyde d'azote, communément connu comme le « gaz hilarant », soit classé parmi les produits stupéfiants. Cette déclaration fait suite à des incidents tragiques, notamment celui de Mathis, un jeune homme de 19 ans tué par un conducteur sous l'influence de ce gaz.

Gérald Darmanin a confirmé lors d'une interview avec BFM-TV que le gouvernement réfléchit à un encadrement rigoureux de cette substance. Bien que le protoxyde d'azote soit déjà soumis à certaines restrictions, son usage récréatif demeure courant et souvent incontrôlé.

Laurent Nuñez, ministre de l'Intérieur, a quant à lui évoqué des mesures législatives visant à interdire le détournement du protoxyde d'azote pour des fins euphorisantes. Selon lui, si le gaz n'est pas classé comme stupéfiant, il pourrait néanmoins être traité comme tel en cas d'abus. Cela pourrait entraîner la fermeture de certains commerces et la prohibition de sa consommation en public, une démarche saluée par de nombreux membres de la société civile.

Le besoin d'une réglementation stricte devient urgent, dans un contexte où la vente de protoxyde d'azote continue d'exposer les jeunes à des risques sérieux. La demande croissante d'une surveillance accrue de cette substance s'est intensifiée après plusieurs accidents mortels, où le protoxyde d'azote était impliqué.

Les indicateurs montrent que malgré une interdiction en théorie de sa vente aux mineurs, le contrôle demeure insuffisant. Des experts soulignent que la situation requiert une approche globale, combinant éducation et répression.

Dans le cadre d’une récente déclaration, Darmanin a également signalé qu'il soutiendrait des mesures visant à interdire l'utilisation de cette substance lors de la conduite. Il a ajouté que la présence de protoxyde d'azote dans un véhicule pourrait être considérée comme une circonstance aggravante en cas d'accident.

Cette initiative s'inscrit dans un élan plus large vers la protection des citoyens, une nécessité mise en lumière par les tragédies récentes. En effet, le débat sur la régulation du protoxyde d'azote continue de gagner en importance dans l'espace public et politique français.

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