À partir du 1er janvier 2026, les conditions pour valider un trimestre de retraite en France vont se durcir. L’augmentation du Smic, attendue à 1,18 %, entraînera une hausse du montant minimal de salaire nécessaire pour entrer dans le système. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les travailleurs à temps partiel et les étudiants, souvent moins bien rémunérés.
Actuellement, un trimestre de retraite est validé dès que l'on gagne 1 782 € brut. Pour 2026, ce seuil passera à 1 803 € brut. Cela signifie que pour valider les quatre trimestres requis par an, un salaire annuel de 7 212 € brut sera désormais nécessaire, contre 7 128 € en 2025. Ce changement représente un obstacle supplémentaire pour les jeunes travailleurs et ceux qui esquivent les heures pleines.
Il est essentiel de noter que la validation des trimestres ne dépend pas de la durée de travail, mais plutôt du salaire gagné. Cela complique la situation des employés à temps partiel, surtout ceux qui occupent des emplois temporaires ou saisonniers. Comme le souligne Notre Temps, ce changement pourrait impacter sévèrement leur capacité à se constituer une retraite adéquate.
De surcroît, la réforme des retraites de 2023 a porté le nombre total de trimestres requis à 172 pour partir à la retraite à taux plein. Bien que ce chiffre soit temporairement gelé jusqu’à fin 2027, de nombreux experts estiment que ces modifications risquent d'exacerber l'insécurité économique pour les plus précaires. "Les travailleurs à temps partiel doivent déjà jongler avec de nombreux défis et cette mesure ne va qu'aggraver leur sort", note Jean-Pierre C., économiste au CNRS.
En somme, ces ajustements mettent en lumière les difficultés croissantes auxquelles de nombreux Français feront face pour sécuriser leur avenir. Alors que ces changements s'annoncent inévitables, la question reste : comment soutenir les travailleurs les plus vulnérables dans un contexte de précarité toujours accrue ?







