Une tragédie a frappé Raillencourt-Sainte-Olle, où une femme de 69 ans a été retrouvée morte chez elle dans la nuit du dimanche au lundi. Le parquet de Cambrai a confirmé qu'un homme sans domicile fixe, qu'elle accueillait régulièrement, a été interpellé et placé en garde à vue pour homicide volontaire.
Le mobile de cet acte reste mystérieux. Selon Thomas Combrexelle, substitut de la procureure, la sexagénaire devait faire face à "des difficultés de voisinage" liées à "son mode de vie précaire". Cependant, aucune indication d'une relation sentimentale entre la victime et le suspect n’a été établie.
Le suspect doit être présenté ce mardi à un juge d’instruction au tribunal judiciaire de Douai. Les premières constatations médico-légales n'ont pas réussi à déterminer si la victime avait été tuée par des coups ou par une arme blanche ; une autopsie est prévue ce mercredi matin pour éclaircir les circonstances de ce drame.
Ce tragique événement s'inscrit dans une réalité alarmante des violences survenant chez des personnes hébergeant des sans-abri. Il y a un an, par exemple, une femme de cinquante ans avait été assaillie au Perreux-sur-Marne, victime de viol par un SDF qu'elle avait recueilli chez elle. Ces événements mettent en lumière la vulnérabilité de ceux qui choisissent d'aider les plus démunis tout en soulignant l'importance de la sécurité.
Alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations, des voix s'élèvent pour appeler à une réflexion sur l'hospitalité et la sécurité des personnes qui montrent de la compassion envers autrui. Des experts en criminologie, tels que le professeur Jean-Claude Marquet, mettent en garde : "L'hospitalité peut parfois devenir un acte de courage, mais elle comporte des risques qui doivent être pris en compte pour éviter de telles tragédies". Il est essentiel d’instaurer des normes de sécurité pour protéger à la fois les hôtes et les hôtes.







