Jeudi soir, à Grenoble, la manifestation organisée pour la Journée internationale des migrants a pris une tournure inattendue quand un homme de 41 ans a tenté de mettre le feu au sapin de Noël sur la place Notre-Dame. Armé d'un flambeau, cet individu a placé son incendiary sous l'arbre décoré, mais l'intervention rapide de deux autres manifestants a empêché que le feu ne se propage.
Lorsque la police a été informée de son acte, l'homme a opposé une résistance farouche à son arrestation. Les agents ont alors subi des blessures légères en tentant de le maîtriser, au moment où l'individu incitait la foule à s'opposer à son interpellation. La situation est devenue plus tendue lorsque le véhicule des policiers a été encerclé par des manifestants hostiles, les forçant à utiliser des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.
La police a réussi à s'échapper et a conduit le suspect au commissariat, où il a été mis en garde à vue pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux lors d'une manifestation sur la voie publique », ainsi que pour « violences sur des personnes dépositaires de l'autorité publique » et « rébellion ».
Pierre Ménard, sociologue à l'Université de Grenoble, commente : « Cet incident met en lumière les tensions qui peuvent exister lors de manifestations où des provocations peuvent rapidement dégénérer. La sécurité publique doit toujours être une priorité. »
Des témoignages recueillis parmi les manifestants indiquent que bien que l'incident ait suscité la colère, la majorité des participants étaient là pour exprimer des préoccupations légitimes sur les droits des migrants, un sujet qui reste d'actualité en France. La scène a également rappelé des événements passés où des symboles de festivité ont été sujets de contestation, exacerbant la tension sociale dans le pays.







