À quelques mois des élections municipales de 2026, un sondage Ifop Fiducial pour La Provence et Sud Radio brosse un tableau des intentions de vote à Avignon. Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop, insiste cependant sur le fait que ce sondage reflète une photographie de l'opinion à un moment donné, et non une prédiction définitive quant aux résultats.
Ce sondage a été réalisé par téléphone entre le 12 et le 18 décembre auprès d'un échantillon représentatif de 602 personnes inscrites sur les listes électorales. Dabi souligne que l’étude a rigoureusement respecté les méthodes scientifiques en vigueur, en veillant à ce que l’échantillon soit représentatif de la population avignonnaise par l’application de la méthode des quotas (sexe, âge, profession), stratifié par canton sur la base des données INSEE.
Dans ce contexte, les forces politiques se dessinent avec un certain équilibre, avec des candidats potentiels à la fois issus du Rassemblement National et de la droite divergeant autour d'axes de campagne variés. Les résultats préliminaires indiquent une forte compétition qui pourrait influencer la dynamique du vote dans les mois à venir.
En outre, des experts s'accordent à dire que les enjeux socio-économiques actuels apportent une dimension supplémentaire au scrutin : "Les électeurs sont davantage attentifs aux questions locales et aux candidats qui peuvent proposer des solutions concrètes", déclare un politologue basé à Avignon. Les préoccupations liées à la sécurité, à l'emploi et au logement seront probablement au cœur des discussions des futurs débats.
Il est donc essentiel pour les candidats de s'adapter et de répondre aux attentes d'une population en mutation.
Alors que le paysage politique reste fluide jusqu'au dépôt des listes, l’analyse des sondages comme celui de l'Ifop montre que la bataille pour la mairie d'Avignon s'annonce aussi intense qu'imprévisible.







