Une affaire troublante émerge au Niger, où un vol d’uranium d’une valeur de 160 millions d’euros a été signalé. Cette enquête, ouverte par la justice française, vise à déterminer les circonstances entourant la disparition de l’élément vital. Il semblerait que l’uranium provienne d’un gisement particulièrement précieux, géré auparavant par la société française Orano, à Arlit, dans le nord du pays.
Le parquet de Paris a confirmé que l’enquête s’articule autour de la possibilité d’un vol organisé, destiné à servir les intérêts d’une puissance étrangère. Ce développement suit de près la décision, annoncée par la junte militaire au pouvoir, de nationaliser le site de la Somaïr en juin dernier. Par la suite, cette même junte a déclaré vouloir mettre sur le marché international l’uranium extrait de cette mine, suscitant des interrogations sur ses véritables intentions.
Selon les déclarations des autorités, ce vol pourrait impliquer des réseaux organisés. Des sources proches de l’enquête indiquent les craintes liées à un éventuel transit de cet uranium vers des destinations douteuses, notamment en Russie. Cela soulève des inquiétudes quant à la sécurité régionale et aux relations internationales, notamment dans le contexte tendu des affaires nucléaires.
D’après des experts cités par Franceinfo, cette situation illustre les dangers croissants liés à l’exploitation des ressources naturelles dans des zones géopolitiquement sensibles. L’enquête, confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure, pourrait également avoir des répercussions sur les relations entre la France et le Niger, déjà sous tension depuis l’accession au pouvoir de la junte militaire.
Alors que les investigations se poursuivent, la situation demeure préoccupante et pourrait dévoiler des ramifications plus vastes dans le panorama politique et économique de la région. Les prochains développements seront suivis de près par les analystes internationaux.







