Ce vendredi, le conclave réuni en commission mixte paritaire entre députés et sénateurs n’a pas abouti à un consensus sur le budget 2026. La rupture des négociations a laissé entendre des conséquences lourdes pour l'État, qui pourrait, comme le souligne le quotidien Le Monde, voir ses délais de préparation budgétaire menacés.
La difficile quête d’un compromis a exacerbé les tensions entre les différentes factions politiques, et comme l’indique une source parlementaire, l’impossibilité de se mettre d'accord sur des points cruciaux rend hautement improbable l'adoption d'un budget avant la fin de l'année. Le gouvernement, se voyant contraint, envisagera de déposer une loi spéciale, garantissant la continuité des services publics, ainsi que le prélèvement des impôts.
Un expert en fiscalité, interrogé par France Info, a noté l'importance d'agir rapidement. « Sans un budget validé d'ici décembre, nous risquons de semer le désarroi dans l'administration publique et de compromettre la mise en œuvre de nombreux projets sociaux », a-t-il précisé.
En attendant, le budget de la Sécurité sociale a été définitivement adopté mardi dernier, offrant un peu de répit à certaines institutions. Alors que la France se prépare à de nouvelles discussions budgétaires au début de l'année prochaine, l'ombre de l'inefficacité parlementaire plane sur les réformes nécessaires.
Des développements supplémentaires sont à prévoir...







