La situation tragique survenue à l'université Brown a pris une tournure inattendue, avec la révélation que le principal suspect de la fusillade s'est suicidé. Cette attaque, qui a coûté la vie à deux étudiants durant des examens, a profondément choqué la communauté universitaire et au-delà. Selon des sources locales, le tireur, un homme de nationalité portugaise âgé de 48 ans, a été retrouvé mort par la police de Providence, cinq jours après les événements dévastateurs.
Cette fusillade s'est déroulée dans le bâtiment d'ingénierie de l'université, alors que des étudiants étaient en pleine évaluation. Les victimes, Ella Cook et Mukhammad Aziz Umurzokov, ont tragiquement perdu la vie, tandis que neuf autres ont été blessés. En parallèle, les autorités ont établi des liens entre cette attaque et le meurtre d'un professeur du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Nuno Loureiro, qui a lui aussi été abattu récemment. Selon un communiqué du FBI, le tireur a été impliqué dans les deux incidents.
Des investigations intensifiées ont suivi, avec des appels lancés au public pour obtenir des témoignages. Malgré l'arrestation d'un homme considéré à l'origine comme suspect, celui-ci a été relâché faute de preuves suffisantes. Ce revirement a suscité des préoccupations concernant les mesures de sécurité au sein de l'université Brown et autour des campus, au moment où le pays fait face à une crise de violences armées persistante.
Les voix s'élèvent régulièrement pour questionner les lois sur le contrôle des armes à feu aux États-Unis. En 2024, plus de 16 000 décès liés aux armes à feu, sans compter les suicides, ont été rapportés, comme le souligne le site Gun Violence Archive. La fusillade de Brown a ainsi ravivé le débat sur cette problématique majeure, faisant écho à une inquiétude croissante parmi les citoyens. Les experts en politique de sécurité recommandent une approche globale pour remédier aux causes profondes de la violence armée afin de prévenir de telles tragédies à l'avenir.
La communauté de Brown, ainsi que celle de Providence, doit désormais faire face aux conséquences émotionnelles et psychologiques d'un événement aussi tragique, alors que les enquêteurs continuent de peaufiner les détails sur ce qui s'est réellement passé dans les jours qui ont suivi la fusillade. Le soutien psychologique est crucial pour les étudiants et le personnel touchés. Ce drame résonne comme un appel à l'action pour des changements nécessaires dans la législation sur les armes et les protocoles de sécurité des établissements d'enseignement.







