Le 23 décembre dernier, une jeune femme de 24 ans a fait irruption au funérarium de Tarragone, en Espagne, en portant dans ses bras le corps sans vie de son nourrisson, âgé de seulement quatre jours. La situation a rapidement suscité des inquiétudes au sein du personnel de l'établissement, qui a contacté les autorités, rapportent des sources locales comme El Caso.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère prétend avoir accouché chez elle et déclare que son enfant était mort-né. Elle a expliqué qu'elle n'avait pas pu se rendre plus tôt au funérarium, évoquant une douleur intense post-accouchement. Les enquêteurs, en se basant sur le rapport de la femme, tentent de déterminer si le décès s'est produit avant ou après la naissance. Comme l'indique un expert en droit pénal au journal Le Parisien, si la cause de la mort était due à une négligence, cela pourrait entraîner des poursuites pour non-assistance à personne en danger.
En attendant l'arrivée des autorités médicales, une ambulance a été appelée pour transporter la mère à l'hôpital, escortée par la police. Elle a ensuite été placée en garde à vue, le mystère entourant les circonstances de cette tragédie demeurant entier.
Des témoignages de proches rapportent qu'elle avait récemment traversé une période difficile, marquée par des problèmes de santé mentale. Les professionnels de la santé soulignent l'importance d'un soutien accru pour les mères en situation de vulnérabilité. Le débat sur l'accompagnement des jeunes mères en détresse et la prise en charge des cas de mortalité infantile est plus que jamais d'actualité en Espagne.
Les autorités continueront d'enquêter afin d'élucider cette affaire tragique qui suscite l'inquiétude de la communauté, tant sur le plan humain que social.







