Paris (France) – Lors d'une conférence sur RTL, le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a annoncé qu'une cyberattaque avait ciblé certaines messageries du ministère, bien qu'il n'existe, a-t-il précisé, "pas de trace de compromission grave" jusqu'à présent.
Nuñez a déclaré : "Un assaillant a réussi à accéder à plusieurs fichiers, mais des procédures de protection standard ont été mises en œuvre." Face à la question de savoir si des données avaient été volées, le ministre a répondu : "Nous ne le savons pas encore, mais nos vérifications indiquent qu'il n'y a pas de compromis significatif. Nous avons renforcé la sécurité, notamment concernant les accès informatiques de nos agents." Une enquête est actuellement en cours pour déterminer l'étendue de l'incident.
Les motivations derrière cette cyberattaque restent à éclaircir. Nuñez a évoqué plusieurs hypothèses : "Il pourrait s'agir d'ingérences étrangères, d'individus cherchant à défier les autorités ou de simples actes de cybercriminalité." Cette situation met en lumière les enjeux de sécurité numérique auxquels sont confrontés les gouvernements.
Des experts en cybersécurité ont également partagé leur analyse avec Les Échos, soulignant que ce type d'attaque est désormais courant dans le monde numérique contemporain. "Les systèmes gouvernementaux doivent constamment évoluer pour faire face à ces menaces", a commenté un analyste qui a requis l'anonymat.
Les premiers éléments de l'enquête signalent une activité suspecte ciblant les serveurs de messagerie, entraînant des mesures immédiates pour "endigu■■■■■ la menace ", ont indiqué des responsables de la place Beauvau. Cette situation soulève aussi des questions sur la sécurité des données gouvernementales et sur la vigilance requise pour protéger les informations sensibles.







