Le 14 décembre 2025, les électeurs chiliens ont choisi José Antonio Kast, un ancien député ultraconservateur, comme leur nouveau président. Son accession à la présidence marque une étape significative, étant le premier dirigeant aussi à droite depuis la dictature d'Augusto Pinochet qui a pris fin en 1990.
Dans le cadre d'un second tour électoral, Kast a remporté 58,30% des voix face à Jeannette Jara, une candidate de gauche, qui a obtenu 41,70% selon les résultats fournis par le service électoral chilien, Servel. Cette victoire a été saluée par des milliers de partisans enflammés, qui ont envahi les rues avec des drapeaux chiliens dans les différentes villes du pays.
Cette élection soulève des questions sur le futur politique du Chili. Certains analystes, comme ceux de Le Monde, craignent que la présidence de Kast ne renoue avec des politiques répressives et qu'elle soit un retour à un passé controversé. D'autres, en revanche, soutiennent que son mandat pourrait apporter une certaine stabilité, en particulier dans un climat économique incertain.
Des experts en sciences politiques insistent sur la nécessité d'observer de près les promesses de Kast, notamment en matière d'économie et de réforme sociale. Le politologue chilien Rodrigo Pizarro note : "Les attentes sont élevées, mais les défis seront tout aussi grands. Cette administration devra naviguer entre les attentes de ses partisans et une population divisée."
La dynamique politique au Chili pourrait connaître un bouleversement, alors que les partisans de Kast espèrent une politique axée sur la sécurité, l'économie libérale et une réduction des privatisations. Les conséquences de cette élection seront suivies de près, tant au Chili qu'à l'international, alors que le pays tente de se redéfinir dans un monde en constante évolution.







