Le mois de décembre 2025 ne ressemble à aucun autre à Stockholm, où le soleil ne s'est pas montré, enregistrant seulement une demi-heure d'ensoleillement pendant les deux premières semaines. Cette situation, selon le météorologue Viktor Bergman de l'Institut suédois de météorologie et d'hydrologie (SMHI), pourrait faire de décembre le mois le plus sombre à Stockholm depuis 1934. En comparaison, la durée moyenne d'ensoleillement sur ce même mois, basée sur les données compilées de 1991 à 2020, est d'environ 33 heures.
En revanche, la Grande-Bretagne a fait l'expérience d'une année hors du commun en matière de lumière solaire. En 2025, le pays a enregistré un total impressionnant de 1 622 heures d'ensoleillement jusqu'au 15 décembre, battant le précédent record de 2003. Le Met Office a attribué cette anomalie à des conditions favorables, dont une activité anticyclonique qui a réduit la couverture nuageuse.
Les effets de ces radieuses journées se sont fait sentir d'une manière unique : un été exceptionnellement chaud avec une température moyenne atteignant 16,10°C, un pic historique dépassant les 15,76°C enregistrés en 2018.
Cette situation inattendue soulève plusieurs questions concernant le changement climatique et ses répercussions à travers l'Europe. Julie Simon, climatologue à l'Université de Paris, souligne que ces phénomènes anticycloniques, bien que temporaires, pourraient devenir de plus en plus fréquents avec la montée des températures mondiales. « Nous devons nous préparer à des extrêmes climatiques, tant en été qu'en hiver », prévient-elle.
Cependant, ces résultats contradictoires entre Stockholm et la Grande-Bretagne ne sont pas sans rappeler que le climat reste un domaine complexe et souvent imprévisible. L'impact sur l'écologie locale, ainsi que sur la santé publique, pourrait influencer les décisions politiques concernant l'énergie et l'environnement dans les mois à venir.







