Les agriculteurs d'Ariège sont toujours en première ligne, refusant de céder après des discussions jugées insatisfaisantes avec le gouvernement. Ils se sont rassemblés autour de la RN20, un axe stratégique, pour protester contre un protocole d'abattage systématique lié à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).
Les organisations agricoles, telles que la Confédération Paysanne et la Coordination Rurale, ont mis de côté leurs différends pour faire front commun face à cette décision qu'elles considèrent inacceptable. "Tant que l’abattage total ne sera pas abandonné, nous resterons mobilisés!", a plaidé un agriculteur local, soulignant l'importance de défendre la filière face à des contraintes réglementaires jugées excessives.
Cette action se déroule dans un contexte où le gouvernement, sous l'égide de Sébastien Lecornu, a promis des discussions pour améliorer la situation, mais les résultats concrets se font attendre. De nombreux agriculteurs expriment leur mécontentement, estimant que les mesures proposées n'apportent rien de tangible à leurs problématiques quotidiennes.
Pour compléter leur appel, des experts de l'agroalimentaire s'inquiètent des implications d'un abandon total sur la santé de leur bétail et sur la pérennité de leur activité. "Nous avons besoin d’une approche équilibrée entre la santé animale et la viabilité économico-technique de nos exploitations", a déclaré un vétérinaire lors d’une réunion d'information.
La mobilisation des agriculteurs d'Ariège est un signal fort dans un pays où les préoccupations liées à l'agriculture durable et aux méthodes de gouvernance font débat. Les prochaines semaines seront décisives, alors que les élus et membres du gouvernement doivent se prononcer sur l'avenir de cette question épineuse.







