Mardi, lors d'une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le pape Léon XIV a souligné l'importance d'impliquer l'Europe dans les pourparlers de paix pour l'Ukraine. Il a exprimé que tenter d'atteindre un accord sans la participation européenne serait «irréaliste». Le pontife a déclaré : «La guerre se déroule en Europe et il est indispensable que l'Europe soit impliquée dans les garanties de sécurité nécessaires, tant aujourd'hui qu'à l'avenir». Son discours s'est également composé d'une critique du plan de paix proposé par Donald Trump, qu'il considère comme un potentiel vecteur de perturbation pour l'Alliance atlantique.
«Certaines propositions américaines pourraient entraîner une rupture d'une alliance stratégique essentielle», a-t-il affirmé. Ses remarques témoignent d'une préoccupation croissante quant aux tensions entre les États-Unis et l'Europe, particulièrement à une époque où ces relations sont déjà délicates. Des analystes politiques, comme Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français, expriment que l'Union européenne doit jouer un rôle plus proactif dans la résolution des crises qui l'affectent directement.
Dans ce contexte, le pape Léon XIV a également répondu à une invitation de Zelensky pour se rendre en Ukraine, exprimant son espoir d'accepter cette proposition, bien qu'il ait souligné que la situation demeurait incertaine. Il semble évident que, face à la complexité des enjeux de sécurité en Europe, la voix du pape pourrait aider à favoriser une dynamique de dialogue et de coopération.







