Les élections de mardi marquent un tournant à Miami, un bastion traditionnel des républicains. Eileen Higgins, candidate démocrate, a remporté 60 % des voix face à son adversaire républicain, Emilio T. Gonzalez, soutenu par l'ancien président Donald Trump, selon les projections de CNN et du Miami Herald. Avec cette victoire, Higgins devient la première femme à occuper le poste de maire de Miami.
Cette élection intervient dans un contexte de changements politiques dans l'État ensoleillé, qui a soutenu Trump lors des dernières élections présidentielles. La victoire des démocrates à Miami s'inscrit dans une tendance plus large, celle des succès récents de ce parti, qui a également remporté les élections gouvernorales en Virginie et New Jersey, ainsi que la mairie de New York.
Eileen Higgins, 61 ans, a promis une « gouvernance éthique et responsable », soulignant la nécessité d'apporter des résultats tangibles pour les citoyens de Miami. Toutefois, il est à noter que le taux de participation a été particulièrement faible, ne dépassant pas 20 %, un chiffre alarmant dans une ville qui abrite une importante communauté d'origine cubaine, historiquement en faveur des républicains.
La perte de la mairie pour les républicains s'ajoute à une série de revers, reflétant un climat politique en mutation. En outre, la popularité de Donald Trump semble en déclin, influencée par des problèmes économiques qui préoccupent de nombreux Américains, notamment l'augmentation du coût de la vie. Selon les analystes, cette situation pourrait avoir des répercussions sur les prochaines élections.
Cette élection constitue un moment charnière pour la politique locale, et certains experts prévoient que cette tendance pourrait se prolonger dans d'autres villes de Floride. L'avenir politique de l'État pourrait dépendre des actions de la nouvelle maire et de sa capacité à mobiliser les électeurs face à des défis économiques croissants.







