Abou Dhabi annonce le retrait de ses dernières troupes du Yémen. Les Émirats arabes unis (EAU) ont confirmé mardi leur retrait militaire, exacerbant les tensions avec l'Arabie saoudite, chef de la coalition militaire. Ce retrait survient suite à une offensive séparatiste menée par le Conseil de transition du Sud (STC), soutenu par les EAU, qui contrôle des parties stratégiques du sud du pays, notamment la province de Hadramaout.
La décision de retrait a été accélérée par une demande du Conseil de direction présidentiel du Yémen, qui a exigé une évacuation immédiate des EAU dans les 24 heures, une position également soutenue par Riyad. Dans un discours, Rachad Al-Alimi, le chef du Conseil, a vilipendé les actions d'Abou Dhabi, les accusant d'alimenter la discorde interne dans un pays déjà ravagé par la guerre.
Ce conflit de loyauté entre les deux puissances du Golfe est alarmant, surtout que les EAU ont été partenaire dans la lutte contre les Houthistes, soutenus par l'Iran. Comme l'indique le Washington Post, les conflits d'intérêts dans la région se font de plus en plus évidents.
Le président colombien évoque une frappe américaine au Venezuela. Gustavo Petro a récemment affirmé sur X qu'une opération aérienne menée par Washington a ciblé une installation de l'Armée de libération nationale (ELN), basée près de Maracaibo, au Venezuela. Bien que l'armée colombienne ait confirmé que de telles installations existent, elle n'a pas spécifiquement confirmé les propos de Petro, qui ont suscité une controverse immédiate.
En Guinée, Mamadi Doumbouya revendique la victoire. Le chef de la junte a été déclaré vainqueur d'une élection présidentielle avec un impressionnant 86,72 % des voix. Ce scrutin, marqué par l'absence d'opposition significative, a renforcé son emprise sur le pays, entraînant des préoccupations quant à l'avenir des libertés civiles en Guinée. Des experts politiques, cités par Le Djély, estiment que ce résultat n'est pas une surprise, compte tenu du contexte politique complexe.
Argentine : mise sous tutelle de l’agence du handicap au milieu de soupçons de corruption. Le gouvernement a décidé de dissoudre l'agence nationale du handicap (Andis) après que des allégations de mauvaise gestion financière ont émergé, notamment celles impliquant la sœur du président Javier Milei. Des enregistrements ont révélé que Karina Milei était impliquée dans des tractations douteuses avec des entreprises pharmaceutiques. Ce scandale a suscité un vif débat sur la transparence au sein de l'exécutif, comme le rapporte Pagina 12.
Des artistes font pression sur le Kennedy Center. Dans un contexte brûlant, plusieurs musiciens ont annulé leurs performances au célèbre Kennedy Center de Washington pour protester contre l'influence de l'ancien président Donald Trump sur l'institution. Les artistes ont dénoncé la décision récente de renommer le centre en son honneur. Le président de l'institution, Richard Grenell, a accusé les artistes de boycotter la programmation, menaçant d'intenter des poursuites contre certains d'entre eux. Les réactions sont variées, mais beaucoup estiment que l'intégrité artistique est en jeu.
