Au cœur du marché de Noël de Strasbourg, une attraction inattendue a captivé les visiteurs : la célèbre boule de Noël Grip, spécialement conçue pour éviter les glissades. Depuis son lancement le 4 décembre, cette création du Centre International d'Art Verrier (CIAV) de Meisenthal a provoqué une véritable frénésie, entraînant des files d'attente qui s'étendent bien au-delà du chalet où elle est vendue.
« Nous sommes en rupture de stock tous les jours », confie une vendeuse, soulignant la demande insatiable qui pousse les personnes à se présenter plusieurs heures avant l’ouverture du stand. Chaque matin, seulement 200 boules sont disponibles, insuffisantes pour contenter tous les acheteurs, certains venant même de villes éloignées comme Lille pour avoir la chance d'en acquérir une.
Des touristes internationaux participent également à ce phénomène. Un couple venu du Canada a déclaré que la boule de Meisenthal est devenue un incontournable de leur voyage en France. En effet, cette tradition remonte à un souffleur de verre local qui, face à la pénurie de fruits pour décorer les sapins, s’est inventé une nouvelle façon de créer des ornements en verre, une pratique qui perdure aujourd'hui.
À Metz, une situation similaire se dessine, malgré l'imposition d'une taxe de 5 euros sur les ventes extérieures. Les prix des boules de Noël varient désormais entre 33 et 37 euros, en fonction de la teinte choisie. David Suck, président de la communauté de communes, explique que cette hausse vise à compenser les coûts croissants. Les prix et les stocks restent des préoccupations majeures parmi les passionnés, alors que l'engouement pour cette tradition continue de croître.







