Un événement alarmant s'est produit au collège Jules Verne à Le Soler, près de Perpignan, où, depuis le vendredi 5 décembre, une série de cas de vomissements et de maux de ventre a touché près de 400 élèves et 50 parents. Malgré des tests préliminaires indiquant que l'eau n'est pas la source du problème, l'Agence Régionale de Santé (ARS) poursuit son enquête.
En effet, dès le vendredi matin, la maire de Le Soler, Armelle Revel-Fourcade, a signalé que plusieurs élèves avaient développé des symptômes inquiétants, tels que des nausées. Dans l'après-midi, l'épidémie semblait se propager rapidement, poussant le principal à évacuer le collège tandis que les équipes de l'ARS effectuaient des prélèvements d'eau.
Au total, 55 enfants ont dû consulter les urgences, dont dix ont été hospitalisés pour réhydratation. Le phénomène est devenu si grave que des parents, par contamination, ont commencé à ressentir les mêmes symptômes que leurs enfants.
Armelle Revel-Fourcade a déclaré : "Nous avons reçu de nombreux témoignages de parents se retrouvant malades. Notre priorité est de comprendre la cause de cette épidémie." Des analyses sont actuellement menées sur les repas scolaires, qui pourraient être à l'origine de cette prolifération de maladies, d'après une information relayée par France 3 Occitanie.
Aujourd'hui, l'établissement a mis en place une cellule de crise qui inclut l'ARS, la police municipale et la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP). Les premiers résultats des tests d'échantillons de repas devront être révélés prochainement, suscitant l'inquiétude des familles et une tension palpable dans la communauté.
Ce lundi 8 décembre, malgré des nettoyages intensifs du collège, seulement une cinquantaine d'élèves se sont présentés pour les cours, avec des mesures de prévention renforcées, comme la désinfection quotidienne des locaux et la distribution d'eau en bouteille à usage unique. La suspicion d'une épidémie virale, tel que des gastro-entérites, est en train de se former alors que la situation demeure sous surveillance.
Les autorités sont déterminées à éclaircir cette situation et à assurer la sécurité des élèves et de leurs familles. Des experts de la santé publique, cités par l'AFP, soulignent l'importance d'une réponse rapide et efficace pour contenir cette épidémie et prévenir de futurs cas.







