Une tragique fusillade a éclaté sur le campus de l’université Brown, à Providence, Rhode Island, samedi soir, faisant deux morts parmi les étudiants et laissant neuf autres blessés. Les autorités locales ont identifié que la personne arrêtée peu après les faits ne représente pas une menace et sera donc libérée, comme l’a confirmé Peter Neronha, le procureur général de l'État, lors d'une conférence de presse.
Le procureur a déclaré : « Il n’y a aucune raison de considérer cette personne comme suspecte. C’est pourquoi elle est relâchée. » Cependant, la traque du véritable tireur reste une priorité absolue pour les forces de l'ordre.
Selon le quotidien Le Monde, la victime a été accueillie avec une intervention rapide des équipes médicales présentes sur place. Les classes ont été suspendues et un état d'alerte a été déclaré sur le campus alors que les étudiants étaient temporairement confinés dans les bâtiments. Cette situation a créé un climat d’angoisse palpable au sein de la communauté universitaire.
Les témoignages recueillis par les journalistes de France 24 évoquent un moment de chaos et de panique, beaucoup se remémorant les mouvements soudains pour se mettre à l'abri. Un étudiant a déclaré : « C’était irréel, je n'ai jamais pensé vivre une telle expérience ici. Nous pensions être en sécurité sur notre campus. »
À la suite de ce drame, des experts en sécurité ont été consultés pour comprendre comment une telle situation a pu se produire. Jean-Marie Vareille, spécialiste en criminologie, explique que ces actes sont souvent le résultat de plusieurs facteurs complexes, y compris l’accès aux armes à feu et des problèmes de santé mentale. Cela suscite encore plus de questions sur la sécurité dans les établissements d'enseignement supérieur.
Alors que la chasse à l'homme pour retrouver le tireur se poursuit, les universités américaines, notamment les plus prestigieuses comme Brown, sont ainsi confrontées à un défi renouvelé en matière de sécurité et de prévention de la violence sur le campus. La communauté universitaire reste en émoi, unie dans la tristesse et l'espoir que de telles tragédies ne se reproduisent plus à l'avenir.







