Au cœur de la plage Bondi, à Sydney, une journée tranquille a été brutalement interrompue par des coups de feu, transformant une célébration familiale en un véritable cauchemar. Jessica Rozen, en ce jour de Hanouka, profitait de beignets avec son fils de 3 ans quand le drame a frappé.
Alors qu'elle cherchait désespérément son enfant, des cris perçants ont attiré son attention. Ayant rapidement repéré une petite fille en détresse, elle n'a pas hésité une seconde : elle s’est allongée sur elle pour la protéger. “Je ne peux pas croire ce qui s’est passé,” a déclaré Jessica à The Guardian. Grâce à son acte héroïque, la fillette est restée indemne, tandis que Jessica n’a subi que de légères éraflures.
Un acte de bravoure salué par la communauté
Le fils de Jessica, lui, se trouvait en sécurité dans une aire de jeux avec sa grand-mère. “Un groupe d’hommes a rassemblé tous les enfants et les femmes et les a conduits au club de surf,” a expliqué Jessica, exprimant sa gratitude. “Je ne sais pas qui ils sont, mais je leur suis infiniment reconnaissante.” Sa voix résonne comme celle d’une mère, mais également celle d’une personne d’une communauté unie face à l’adversité.
Le commissaire aux ambulances de Nouvelle Galles du Sud, Dominic Morgan, a salué le courage des premiers intervenants, notant que plusieurs étaient issus de la communauté juive et ont répondu avec une détermination remarquable malgré l'horreur de la situation.
D'après les dernières informations de la police de Nouvelle Galles du Sud, l'attaque tragique a coûté la vie à au moins 15 personnes, allant de 10 à 87 ans. Parmi les victimes se trouve Dan Elkayam, un jeune ingénieur informatique français, tout comme Eli Schlanger, un rabbin âgé de 41 ans. Une quarantaine d'autres personnes ont également été blessées.
Les assaillants, un père et son fils, ont été identifiés par les autorités. Sajid Akram, 50 ans, a été abattu par des policiers, tandis que son fils, Naveed Akram, âgé de 24 ans, est actuellement dans un état critique à l'hôpital. Ce drame a souligné la nécessité d'une vigilance accrue et d'une solidarité communautaire face à la violence et la peur.
Dans un contexte de tension croissante et d'incidents tristement fréquents dans le monde, cet acte de courage rappelle la force de l'humanité et l'empathie qui peuvent surgir même dans les moments les plus désespérés. Les mots de Jessica résonnent : “Nous sommes une communauté de paix, et personne ne mérite cela.”







