Dans un coup de théâtre politique, Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, fait des vagues avec son nouveau livre Le Journal d'un prisonnier, publié le 10 décembre 2025. Dans cet ouvrage, il livre un témoignage poignant de ses 15 jours d'incarcération, tout en se livrant à une introspection politique. Une révélation majeure émerge : Sarkozy déclare qu'il abandonne l'idée de soutenir un front républicain contre l'extrême droite.
Ce tournant, qui est un véritable choc pour beaucoup, est illustré par un échange téléphonique entre Sarkozy et Marine Le Pen, la dirigeante du Rassemblement National. Il évoque un moment clé où Le Pen lui apporte son soutien suite à sa condamnation pour association de malfaiteur. Cette interaction pourrait marquer le début d’une nouvelle ère où l’ancien président ne s'opposera plus frontalement à la montée de l'extrême droite.
Sarkozy mentionne dans son ouvrage qu'il préfèrera assumer la situation en publiant ultérieurement ses réflexions sur ce sujet délicat. Des analystes, comme ceux de RTL, notent que cette position risque de créer des tensions au sein de la droite française, qui peine à s'unir autour d'une vision commune.
Bruno Retailleau, figure de la droite et ancien ministre de l'Intérieur, exprime son désaccord : "Où est l'union des droites ? L'idée d'un front commun est désormais fragmentée, et il est impératif de rassembler les voix." Cette opinion souligne la difficulté pour la droite d’évoluer au sein d’un paysage politique en mutation. Il fait écho à une volonté de conquérir les électeurs du Rassemblement National, à l'image de Sarkozy en 2007, année où il avait su séduire une partie de l'électorat frontiste pour remporter la présidence.
Avec des impacts potentiels sur les futures élections, cette déclaration de Sarkozy pourrait redéfinir les alliances politiques en France. Les répercussions sont déjà palpables alors que le terrain politique se transforme, soulignant l'importance de cette prise de parole dans un contexte électoral où les lignes se brouillent.
