Brigitte Macron a pris la parole ce lundi pour clarifier ses récentes déclarations envers des militantes féministes après qu'elles aient interrompu un spectacle de l'humoriste Ary Abittan. Lors de cette soirée, l'épouse du Président a déclaré : "S'il y a les sales connes, on va les foutre dehors !", suscitant une onde de choc au sein de la communauté féministe.
En s'exprimant sur le média Brut, elle a annoncé : "Je suis désolée si j’ai blessé les femmes victimes, ce sont à elles seules que je pense". La Première Dame a souligné que ses propos n'étaient pas destinés à être publics et étaient adressés à un petit groupe. Malgré cela, elle a affirmé ne pas regretter l'authenticité de son discours privé.
Cette situation soulève des interrogations sur le rôle des personnalités publiques dans le débat féministe. Selon la sociologue Émilie Dufour, "la colère de Brigitte Macron illustre la tension entre la défense des droits des femmes et la perception d'un mouvement qu'elle semble juger vindicatif". Il est essentiel de noter que l'incident est survenu dans un contexte où Ary Abittan, accusé de viol, avait récemment bénéficié d'un non-lieu, ce qui a amplifié les tensions autour de cette affaire.
Les réactions sur les réseaux sociaux ont été vives, certains soutenant la Première Dame qu'ils estiment attaquée par une frange du féminisme, tandis que d'autres, au contraire, dénoncent le manque de solidarité envers les victimes d'agressions. Il est clair que les mots de Brigitte Macron continueront d'alimenter le débat public autour du féminisme et de la place des femmes dans le milieu artistique.







