Ce vendredi, Charles Rodwell, député de la majorité présidentielle, a exprimé sur Europe1/CNews son souhait d'opérer un changement significatif de la politique migratoire en France. Selon lui, la réduction de l'immigration est essentielle pour préserver l’école, les services publics et l’économie du pays. "Pour sauver la France, nous n'avons d'autre choix que de réduire l'immigration", a-t-il déclaré.
Rodwell a expliqué sa vision d'une immigration "choisie, fondée uniquement sur le travail", et a reconnu une certaine évolution par rapport aux politiques d'antan. "Il y a eu une sorte d’en même temps ces dernières années sur cette question", a-t-il concédé. En parallèle, il souligne son attachement aux performances économiques du gouvernement, citant des avancées en matière d'Europe de la défense et d'industrialisation face aux enjeux mondiaux.
Sur le plan sécuritaire, il a salué l'initiative du garde des Sceaux, Gérald Darmanin, en matière de réforme pénale. "C'est une révolution en cours sur le narcotrafic et nos établissements pénitentiaires", a-t-il affirmé. Mais son appel ne s'arrête pas là : il appelle désormais à une transformation de la politique migratoire. Il s’est réjoui du récent positionnement de Gabriel Attal, ancien Premier ministre, évoquant un virage idéologique tant attendu, car il estime que la problématique migratoire nécessite une approche claire, sans ambiguïté.
Pour Rodwell, l’objectif est clair : "Réduire l'immigration à son strict minimum, en choisissant seulement ceux qui répondent aux besoins du marché du travail." Il prétend également agir pour "assécher toutes les autres voies d'immigration", y compris l'immigration familiale et celle pour soins, tout en proposant une refonte du droit d'asile. Cette position fait écho aux récents débats au sein du gouvernement et des partis politiques concernant l'immigration, où les opinions divergent largement.







