Les institutions de santé, notamment l'Institut Pasteur et Santé publique France, alertent sur un probable afflux de cas de grippe dans les semaines à venir. Cette modélisation, publiée le 17 décembre, envisage un impact significatif sur les services hospitaliers durant les congés de fin d'année. « Il est probable que les recours aux soins pour grippe augmentent de manière significative », affirment les experts.
La première fois que ces prévisions sont rendues publiques à l'échelle nationale, elles visent à aider les autorités sanitaires et les professionnels de santé à mieux se préparer face à cette épidémie. Selon les derniers indicateurs, tous les groupes d'âge sont actuellement touchés par l'influenza, avec une hausse continue des consultations liées à cette maladie depuis le début décembre.
Un degré d'incertitude élevé
Les modélisations anticipent une augmentation des passages aux urgences pour syndrome grippal dans les deux semaines à venir, suivie d'une probable diminution en janvier, liée à la fermeture des écoles pendant les vacances. Le pic épidémique est estimé autour de la dernière semaine de 2025, avec des chances variant entre 15 % et 70 % pour qu'il se manifeste à ce moment.
Cependant, des incertitudes demeurent concernant l'ampleur et le moment précis de ce pic. Comme le souligne Juliette Paireau, experte en modélisation de maladies infectieuses, « le degré d'incertitude est élevé, et il faut s'attendre à des variations ». Il est essentiel d'évaluer les données jusqu'ici collectées pour établir un modèle plus précis, sachant que des saisons épidémiques précédentes peuvent ne pas être représentatives de l'évolution actuelle.
Pour ceux qui cherchent à éviter l'afflux dans les hôpitaux, le respect des gestes barrières, la vaccination et la sensibilisation à l'importance du repos et de l'hydratation sont des recommandations clés. En parallèle, les hôpitaux se préparent activement, en mobilisant des ressources et en renforçant leurs équipes.
La vigilance est donc de mise, tant pour les professionnels de santé que pour la population générale, afin de limiter les impacts de cette épidémie sur le système de santé. Les attentes de la communauté médicale sont élevées, et les mois à venir s’annoncent cruciaux dans la gestion de cette crise sanitaire.







