La police judiciaire de Seine-et-Marne a mis fin aux agissements d'une bande de jeunes, interpellant un majeur de 20 ans ainsi que trois mineurs de 15 ans dans la ville d'Évry-Courcouronnes, Essonne. Soupçonnés d'être impliqués dans dix cambriolages dans des boutiques de téléphonie telles que SFR, Bouygues et Orange, ces jeunes ont été appréhendés au début de la semaine lors d'une opération ciblée.
Les investigations ont révélé que ce groupe de cambrioleurs s'était attaqué à plusieurs centres commerciaux en Essonne et en Seine-et-Marne entre octobre dernier et la semaine passée. Leur méthode consistait à identifier des centres commerciaux présentent des failles de sécurité, puis à opérer la nuit en brisant les portes d'accès et en fracturant les vitrines des magasins de téléphonie. Le préjudice total est évalué à plus de 200 000 euros, un chiffre qui à lui seul témoigne de l'ampleur de ces actes criminels.
Les autorités ont exprimé leur soulagement suite à ces arrestations, craignant que les cambriolages ne se multiplient à l'approche des fêtes de fin d'année. Des experts en sécurité notent que le ciblage de boutiques de téléphonie est devenu une pratique fréquente parmi les bandes organisées, les téléphones haut de gamme étant des biens faciles à revendre. À cet égard, le Dr. Marc Renault, criminologue, a déclaré : "La tentation pour des groupes de jeunes de s'attaquer à des produits de valeur marchande reste forte, surtout en période de forte consommation comme Noël."
Le majeur a été placé en détention provisoire en attendant son procès prévu le 20 janvier devant le tribunal correctionnel de Melun. Les trois mineurs, quant à eux, sont attendus devant un tribunal pour enfants. Les juges seront les seuls à déterminer leur culpabilité, mais la police reste confiante quant aux preuves accumulées lors de l'enquête. Selon le Le Parisien, les enquêteurs ont utilisé des moyens techniques avancés et des renseignements pour aboutir à ces interpellations.
Les incidents se sont concentrés dans des lieux tels que le centre commercial de Villiers-en-Bière, où deux magasins avaient été dévalisés à seulement huit jours d'intervalle. Ces événements soulèvent des questions sur les mesures de sécurité existantes dans ces établissements, incitant les gestionnaires à revoir leurs protocoles de sécurité en réponse à ces menaces récurrentes.







