La police du Staffordshire lance un appel à toutes les victimes potentielles ou ex-patients de Nathaniel Spencer, un médecin de 38 ans récemment inculpé de nombreuses infractions sexuelles. Ces crimes auraient été commis entre 2017 et 2021 dans divers établissements de santé du centre de l'Angleterre, comme le Royal Stoke et l'hôpital Russells Hall à Dudley.
Dans le cadre de cette affaire, Spencer est accusé d'agression sexuelle sur 38 patients, parmi lesquels se trouve au moins un enfant de moins de 13 ans. Selon Ben Samples, procureur adjoint des West Midlands, les accusations incluent des infractions graves, illustrant un comportement choquant et inacceptable au sein du système de santé. Spencer fait face à douze chefs d'accusation d’agressions sexuelles sur mineurs, dont trois impliquant des actes de pénétration.
Les allégations portent sur une période de quatre ans, durant lesquels le médecin aurait abusé de sa position d'autorité pour commettre ces actes. Au total, la procureure a répertorié 32 autres agressions sexuelles, dont 17 avec pénétration et une tentative d’agression sexuelle également avec pénétration.
« Les victimes doivent se sentir en sécurité pour se manifester », déclare un représentant de la police du Staffordshire, soulignant l'importance de la dénonciation dans des affaires aussi sensibles. L'effondrement de la confiance envers les professionnels de santé peut avoir des conséquences durables sur la santé mentale et physique des victimes, mentionne une psychologue du NHS.
Nathaniel Spencer, qui réside en banlieue de Birmingham, doit comparaître au palais de justice du North Staffordshire le 20 janvier. En attendant, la police encourage tout individu ayant subi des abus ou ayant des préoccupations à les contacter, renforçant ainsi les efforts pour permettre aux victimes de se faire entendre.
Cette affaire met en lumière des enjeux cruciaux de sécurité et de confiance dans le domaine médical. Des experts s'interrogent sur les mécanismes de supervision en place pour prévenir de tels abus et garantir que les praticiens respectent un code de déontologie strict. Comme le souligne une enquête du Guardian, ces incidents soulignent la nécessité d'un examen approfondi des politiques de protection des patients dans les établissements de santé.







