Peu après son couronnement, Angélique Angarni-Filopon, élue Miss France 2025, a été la cible de nombreuses attaques sur les réseaux sociaux, notamment en raison de ses origines et de son âge. Face à cette vague de haine, elle avait envisagé de renoncer à son titre. En réponse, le comité Miss France a réagi en signalant ces commentaires injurieux aux autorités judiciaires, affirmant qu'ils "n'ont pas leur place dans notre concours ni dans notre société".
Pour soutenir Angélique, le comité a instauré un dispositif de "marrainage". Ce nouveau système, qui prendra effet pour la prochaine élue de Miss France 2026, proposera un accompagnement par une ancienne lauréate. Ce soutien comprendra des conseils sur la gestion des médias et des réseaux sociaux, ainsi qu'une coordination avec l’équipe juridique pour signaler et faire retirer les propos inappropriés.
Les marraines organiseront des rencontres régulières avec les nouvelles Miss, agissant comme un soutien moral et un relais médiatique. Cela vise à créer une ambiance protectrice face à la pression médiatique et aux critiques, qui peuvent parfois être dévastatrices. "Il est essentiel que les candidates se sentent entourées et soutenues", a déclaré une ancienne de Miss France, qui a souhaité rester anonyme.
Cette initiative du comité n'est pas seulement un geste symbolique, mais un véritable besoin social dans un contexte où les attaques en ligne sont de plus en plus fréquentes. Le soutien psychologique et la protection des candidates deviennent cruciaux. La société française doit également faire un pas en avant pour condamner ces comportements toxiques, comme l'a souligné un expert en communication. Espérons que ce marrainage soit un pas dans la direction d'une plus grande bienveillance dans le monde du concours de beauté.







