La fête indienne des lumières, Diwali, a récemment été inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, une nouvelle joyeusement accueillie par New Delhi. Le gouvernement indien a interprété cette reconnaissance comme une validation profonde de "l'âme de (sa) civilisation".
Diwali, également appelée Deepavali, est une manifestation culturelle emblématique du sous-continent indien, célébrée par des millions de personnes dans le monde entier. Cette fête, qui s'inscrit dans le calendrier hindou, s'observe également dans les traditions sikhes et jaïnes. Elle incarne le triomphe du bien sur le mal et se déroule sur cinq jours, autour de la nouvelle lune d'octobre ou novembre.
Les rues de l'Inde s'illuminent alors de feux d'artifice, de lampes et de bougies, créant une atmosphère féerique, bien que cette éclatante célébration soit parfois ternie par des niveaux de pollution atmosphérique alarmants, comme le souligne le quotidien *Le Monde*.
L'Unesco a annoncé l'inscription de Diwali via ses réseaux sociaux, suscitant l'enthousiasme du Premier ministre Narendra Modi. Ce dernier a salué cette décision dans un communiqué partagé en ligne, précisant que Diwali est "très liée à notre culture et notre philosophie", qualifiant cette fête d'"âme de notre civilisation". Par son inscription, il espère que cet événement contribuera à renforcer la popularité de Diwali au niveau mondial.
Le Comité intergouvernemental de l'Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel s'est récemment réuni à New Delhi, examinant des candidatures de 78 pays. L'objectif premier de ces discussions est de valoriser la diversité des traditions et d'inciter les nations à protéger et à pérenniser leur patrimoine culturel, comme l'explique l'Unesco sur son site officiel.
En conclusion, cette inscription marque un moment charnière pour Diwali, propulsant cette fête vers une reconnaissance universelle, tout en interrogeant les défis contemporains liés à la durabilité et à l'environnement lors des célébrations.







