Ce samedi 20 décembre 2025, un incendie s'est déclaré dans la partie non nucléaire de la centrale de Chooz, mais grâce à l'intervention rapide des pompiers, la situation a été rapidement maîtrisée. EDF a rassuré quant à l'absence de victimes et à l'impact sur la sécurité des installations.
L'incident a eu lieu à environ 4 h 30 du matin, dans la turbine de la première unité de production (Chooz B1), qui contribue à 5 % de l'électricité consommée en France. Dés la détection du départ de feu, les équipes d'intervention d'EDF ont été activées, et un plan d'urgence interne a été mis en place. L'information a été relayée par France 3 Régions.
À 5 h 15, les équipes sur place avaient déjà sécurisé la zone, et la turbine concernée a été arrêtée. Par chance, la deuxième unité de production est restée opérationnelle sans souci.
La sécurité du personnel a été maintenue, aucune blessure n'a été rapportée par le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) des Ardennes. Pour assurer un suivi, des pompiers ont été dépêchés sur le site afin de surveiller la situation. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances précises de cet incendie, une fois de plus, alerte notre source.
Une surveillance accrue
Cet incident ne serait pas sans précédent, car depuis 2000, d’autres cas similaires, peu graves, avaient été signalés dans diverses centrales. À chaque fois, des mesures avaient été mises en œuvre pour résoudre les éventuels problèmes, assure l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Des experts de la sécurité énergétique ont souligné l'importance de ces interventions rapides pour limiter les risques potentiels. "La réactivité des équipes est essentielle pour éviter des situations plus graves ", a commenté un spécialiste du secteur, affirmant que des protocoles stricts existent pour ce type d'incident.
La centrale de Chooz reste sous la vigilance des autorités, les prochains jours seront cruciaux pour le suivi et l'analyse de l'événement. Cette situation rappelle l'importance de la sécurité dans les installations nucléaires et le besoin constant d’évaluation des procédures de sécurité.







