Le 10 décembre 2025, l'Union européenne et la Grande-Bretagne ont annoncé un accord majeur concernant les droits de pêche, effectif jusqu'en 2026. Cette entente offre aux pêcheurs européens un accès à des prises d'une valeur estimée à 1,2 milliard d'euros, comme l'a déclaré la Commission européenne.
« Cet accord garantit que les flottes de l’UE peuvent capturer jusqu’à 288 000 tonnes de poissons, représentant une valeur de plus de 1,2 milliard d’euros », a précisé la Commission dans son communiqué. De son côté, le Royaume-Uni a noté que la collaboration inclut également des arrangements de pêche avec la Norvège, portant ainsi le total des possibilités de pêche pour 2026 à plus de 520 000 tonnes, évaluées à environ 950 millions d'euros.
Pour Angela Eagle, la ministre britannique de la pêche, cet accord reflète une approche équilibrée et durable pour restaurer des stocks halieutiques fondamentaux tout en soutenant les communautés de pêche. Elle a déclaré : « Cela contribuera à offrir aux communautés de pêche les opportunités nécessaires pour prospérer ». Selon plusieurs experts, dont les analystes du Monde, cet accord est crucial, car il porte sur des stocks représentant l'essentiel des ressources halieutiques que l'UE partage avec des pays tiers en Atlantique Nord-Est.
Bruxelles a également fait savoir que les négociations ont été menées à la lumière des meilleures données scientifiques disponibles sur l'état des stocks halieutiques, intégrant des considérations économiques pour éviter des blocages pouvant causer la fermeture anticipée de certaines pêcheries. « La santé des stocks de poisson est alarmante et nécessite une attention immédiate », a averti la ministre française de la pêche, Catherine Chabaud, qui appelle à une baisse significative des quotas.
Une réunion des ministres de la pêche de l'UE est prochainement prévue pour finaliser les quotas de pêche pour l'année prochaine, notamment pour le maquereau, un sujet qui suscite des tensions dans plusieurs pays, y compris la France. Cette décision pourrait influencer les conditions futures du secteur de la pêche et la durabilité des stocks marins dans la région.







