Le drame s'est déroulé le 28 octobre 2022 à Aiguillon, où Noël Delmouly a mis le feu au pavillon de son beau-père, Guy Pécastan, entraînant une tragédie. Lors du procès, l'avocat général a requis une peine minimale de 20 ans de réclusion criminelle, soulignant la dangerosité de l'accusé.
Ce dossier, qui mêle des éléments de pathologie psychique et de violence familiale, a suscité des interrogations sur le comportement de Delmouly. Selon des experts psychiatres, il souffrait d'hallucinations et d'un passé marqué par la toxicomanie, ce qui a complexifié l'appréhension de son état mental au moment des faits. Le procureur a exprimé des préoccupations quant à la lucidité de Delmouly et a affirmé que sa place était derrière les barreaux pour la sécurité de tous.
« La haine inexplicable envers son beau-père ne peut être justifiée par un simple délire », a avancé Claude Dérens, l'avocat général. Il a décrit l'incendie comme une tentative d'éliminer un empêcheur de vivre, affirmant que l'idée d'un feu localisé était absurde et irréaliste.
Lors de sa déclaration à la cour, Noël Delmouly a affirmé avoir agi pour « se débarrasser de toutes les mauvaises choses » qui l'entouraient, mais a nié toute intention de nuire à la vie de Guy Pécastan. Ce cas souligne les répercussions tragiques des conflits familiaux et les défis auxquels fait face la justice dans l'évaluation de la responsabilité pénale.
Des groupes de soutien aux victimes et des familles touchées par la violence domestique ont exprimé leur soutien aux réquisitions de l'avocat général. Le verdict final sera donné plus tard dans la journée, marquant l'aboutissement d'un procès aussi complexe que bouleversant.







