Dans un entretien accordé au Figaro, François Fillon, ancien Premier ministre, a jouté à l’attention sur la situation actuelle de la France. Selon lui, si Emmanuel Macron était confronté à l'état du pays, il devrait envisager de démissionner afin de ne pas perdre 18 mois précieux. Fillon a exprimé : "Je ne réclame rien et je respecte les institutions, mais une clarification est nécessaire. Si Emmanuel Macron veut aller de l'avant, il doit soit dissoudre l'Assemblée nationale, soit remettre son mandat en jeu."
Les critiques pleuvent sur la gestion présidentielle, notamment en matière de finances publiques. Fillon a condamné le président en évoquant "1 milliard de dettes supplémentaires par jour ouvrable", une accroche qui souligne les troubles économiques croissants du pays. Les parlementaires, tout en discutant des budgets d’État, ont suscité l’indignation de Fillon, notamment pour le vote de la loi de financement de la sécurité sociale, le qualifiant de "faute grave".
Alors qu'il se projette vers la présidentielle de 2027, Fillon ne cache pas son inquiétude, redoutant une confrontation entre le Rassemblement national et La France insoumise. Dans ce cas, il affirme ne jamais voter pour LFI, arguant que cela constituerait "un déni de démocratie". Il distingue le RN qui, selon lui, "respecte la Constitution", de LFI, qu'il accuse de poursuivre des objectifs révolutionnaires.
Confronté à de nombreuses controverses, dont sa condamnation pour emplois fictifs, Fillon a pris du recul par rapport à la vie politique, mais continue d'exercer une influence à travers ses déclarations. En ce qui concerne la situation en Ukraine, il a récemment fait parler de lui en critiquant le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le qualifiant de "non héroïque" et dénonçant les "rodomontades inefficaces des Européens". Sa position suscite des débats fervents dans les milieux politiques et médiatiques, illustrant ainsi la complexité des opinions sur la scène internationale.







