Un nouvel épisode de tensions a eu lieu au sein de la commission d'enquête sur l'audiovisuel public, révélant des échanges particulièrement agités entre la députée LFI Ersilia Soudais et le président de la commission, Jérémie Patrier-Leitus. Ce dernier a dû intervenir à plusieurs reprises pour calmer les esprits après que Soudais a exprimé des critiques vives à l'encontre de Sophia Aram, chroniqueuse à France Inter, qu'elle a accusée de tenir des propos jugés 'dingues' et de présenter un 'humour raciste'.
La commission, qui se penche sur la neutralité et le financement de l’audiovisuel public, n’a pas été épargnée par les attaques de Soudais, qui a tenté de nuancer ses propos, en précisant qu'elle critiquait davantage le contenu de certains billets d'Aram, particulièrement une chronique sur la flottille tentant de briser le blocus de Gaza. Selon elle, cette chronique avait d'ailleurs été désavouée par la Société des journalistes.
Jérémie Patrier-Leitus, visiblement exaspéré, a réagi en déplorant l'inadéquation d'un tel langage dans un cadre institutionnel. Il a insisté sur le fait qu'un endroit comme la commission n'était pas celui pour dénigrer les employés du service public. 'On est dans une cour d’école ?' s'est-il emporté, laissant entrevoir une inquiétude sur le respect des échanges au sein de l'assemblée.
Des experts soulignent que ce type de conflits pourrait nuire à l'image des organismes publics et à leur crédibilité. Psychanalyste en communication politique, Dr. Lino Masson explique : 'Une communication respectueuse en politique est cruciale pour maintenir la confiance du public.' L'épisode met en lumière la nécessité d'un dialogue constructif plutôt que d'un échange d'invectives, suggérant que les élus devraient se concentrer sur des débats substantiels pour garantir l'avenir de l'audiovisuel public, un enjeu qui préoccupe de nombreux citoyens.







