Mahdi B., un influenceur algérien suivi par plus d'un million d'abonnés sur les réseaux sociaux, a récemment provoqué un tollé après avoir insulté les forces de l'ordre lors d'un contrôle policier à Paris. Dans une vidéo choquante, l'homme de 29 ans a filmé un incident survenu dans le quartier animé de Châtelet-Les Halles, où il a adressé des propos dégradants aux policiers.
Les remarques de Mahdi B. étaient particulièrement provocatrices, exprimées en arabe : « Ils lui font des attouchements, c’est un pédé ce policier », a-t-il déclaré, tout en incitant l'un de ses compagnons à frapper un agent. Ses murmures haineux, comme « Nique l’État français », suscitent une vive inquiétude parmi les autorités. Dans un contexte sociopolitique déjà tendu, ces exhortations à la violence envers la police ne sont pas à prendre à la légère.
Cette sortie est loin d'être un cas isolé pour le jeune homme, qui a déjà été arrêté pour apologie du terrorisme. En janvier, il avait glorifié des actes terroristes en France et encouragé des actions violentes, notamment la pose d'une bombe à La Défense. Suite à ces actes, il a été condamné à huit mois de prison ferme et a reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) de la part des autorités, selon des sources judiciaires.
Le ministère de l’Intérieur a réagi rapidement, signalant la diffusion de cette vidéo inacceptable sur la plateforme Pharos, dédiée à la lutte contre les contenus illicites en ligne. Cela soulève des questions sur la responsabilité des influenceurs et leur impact sur l’opinion publique, notamment chez les jeunes. Pour certains experts, les réseaux sociaux offrent une tribune aux discours de haine, et il est crucial que des mesures soient prises pour réguler ces contenus.
Les réactions des internautes sont partagées. Certains défendent la liberté d'expression, tandis que d'autres condamnent ces provocations qui pourraient inciter à la violence. Comme l’a souligné une analyste sociale, « la banalisation de ces discours haineux sur les plateformes peut avoir des répercussions sur la perception de la police et le climat social général ». Le cas de Mahdi B. n'est donc qu'une illustration de cette problématique plus large dans la société française actuelle.







