Dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie d'origine criminelle s'est déclaré dans une mosquée située dans le quartier de Saint-Bruno à Grenoble. Le feu, qui a pris naissance autour de 2 heures du matin dans un placard à chaussures, a été rapidement maîtrisé par un résident, évitant ainsi des dégâts considérables.
Selon des sources policières, l'incendie a provoqué une certaine panique parmi les occupants, et l'un d'eux, un squatteur, a été incommodé par la fumée. Il a dû être transporté à l'hôpital, bien que ses jours ne soient pas en danger. Les enquêteurs de la police judiciaire sont désormais chargés de faire la lumière sur cet acte criminel.
Des membres de la communauté musulmane locale expriment leur colère et leur inquiétude face à cet incident. Dans un contexte où les tensions intercommunautaires sont déjà présentes dans plusieurs régions de France, cela ravive des souvenirs douloureux de violences passées contre des lieux de culte. Le Monde souligne que ce type d'attaque n'est pas isolé et que la sécurité des lieux de culte est une préoccupation croissante.
Des experts en criminologie, comme le sociologue de l'université de Grenoble, Dr. Pierre Lemoine, rappellent que de tels actes peuvent avoir des répercussions durables sur la cohésion sociale : "Les incendies criminels contre des lieux de culte sont souvent le signe d'un mal-fondé dans la société, et nécessitent une action rapide pour éviter une escalade des tensions."
La mosquée ciblée, un lieu de prière et de rencontre pour de nombreux musulmans de la région, fait face à un défi pour renouer les liens avec la communauté environnante et mener à bien la reconstruction. Les autorités locales ont promis de renforcer la sécurité autour des lieux de culte à la suite de cet incident.







